Manen, Léopold

Classe

Personne

Forme retenue

Manen, Léopold

Autres formes du nom

fre L. Manen
fre M. M. L. Manen
fre Léopold Manen
fre Eugène Hyppolyte Léopold Marie Manen

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

Manen

Prénom(s)

Eugène Hyppolyte Léopold Marie

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 30 juillet 1829
1829-07-30

Date de mort

fre 21 mai 1897
1897-05-21

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Chevalier (4 août 1858), Officier (30 août 1861) puis Commandeur de la Légion d'honneur (11 juillet 1892).

Reprendre la forme retenue

fre Manen, Léopold

Description

Léopold Manen, né à Toulouse (Haute-Garonne), le 30 juillet 1829, décédé à Paris le 21 mai 1897, est un ingénieur hydrographe français, ingénieur en chef de la Marine, chef du service de l'hydrographie générale de la Marine, membre correspondant de l'Académie des sciences.
Il entre à l'Ecole polytechnque en septembre 1849, et en sort élève ingénieur hydrographe en octobre 1851 pour sa première campagne sur les côtes italiennes à bord du Météore (1852-1853). Sous-ingénieur de 2ème classe en octobre 1853, il fut alors affecté aux travaux hydrographiques de la mer Noire et de la mer de Marmara. Pendant la guerre de Crimée, malgré les combats, il effectua des levés dans les secteurs de Sébastopol, Kertch et de Binburn après avoir établi une carte du Bosphore. Il revient en France, hydrographie l'embouchure de la Seine (1856) puis en 1857, sert de nouveau sur le Météore sur les côtes d'Italie avant de passer en 1858 sur le Laborieux dans la région de Rochefort.
En 1859, il est affecté à la mission hydrographique d'Extrême-Orient et est nommé sous-ingénieur de 1re classe en septembre 1860. Jusqu'en 1864, il travaille sur les côtes de Chine et d'Indochine et dresse un remarquable atlas de la Basse-Cochinchine. En 1861, après la prise de Saigon, Léopold Manen alors sousingénieur obtient de l’amiral Charner l’organisation d’un observatoire qui sert avant tout à régler les chronomètres de la division navale. Ensuite, ce service local se trouve en mesure de publier les prévisions des marées grâce à Gabriel Héraud affecté également dans la nouvelle colonie afin de seconder Manen débordé. En 1864, il est missionné à Toulon et travaille à une base destinée à procéder aux essais de vitesse des navires construits à La Seyne. Il est envoyé en 1865 au Dépôt des cartes et plans de la Marine où il devint directeur du service des mers de Chine et d'Indochine.
Ingénieur hydrographe de 2e classe (décembre 1866), il sert en 1868 sur le Chamois et travaille aux levés de l'estuaire de la Gironde, travail qu'il entreprend jusqu'en 1875 sur plusieurs campagnes.
Lors de la Guerre de 1870, il est envoyé à l'état-major de l'amiral Camille Clément de La Roncière-Le Noury et participe activement aux luttes du siège de Paris. Il est en 1872 chargé de rassembler tous les documents sur le rôle de la marine lors des opérations. Il entre aussi à la Commission nautique devant étudier le projet de service maritime entre Calais et l'Angleterre et continue sur le Phoque ses levés de la Gironde.
En 1876, il devient membre de la commission chargée de baliser la Gironde et est nommé ingénieur hydrographe de 1re classe en août 1879. De 1882 à 1886, il dirige sur le Linois et la Provençale la mission hydrographique de Tunisie et reçoit pour ses travaux en février 1885 un prix de l'Académie des sciences.
Membre du Bureau des longitudes, il poursuit ses travaux sur la Gironde de 1886 à 1889 sur le Travailleur puis sur le Castor (1890) et prend part aussi en 1888 aux travaux de la commission chargée d'étudier la création du port de Bizerte.
Ingénieur en chef (janvier 1891), il est élu membre correspondant de l'Académie des sciences en février 1892 et prend sa retraite en juin 1894.

Collections

Ressources liées

Filtrer par propriété

Créateur
Titre Libellé alternatif Classe
Le Tien-Giang (Fleuve antérieur) et le Hau-Giang (Fleuve postérieur) de Nam-Vang à Vam-Nao. Le Canal de Vinh-The ou d'Hatien de Chaudoc au Golf de Siam. Auteur Image fixe
Le Cambodge (Fleuve) de Phnom-Penh ou Nam-Vang aux rapides de Sambor. Le Tonly-Sap ou Song-Di-Bien-Ho (bras du Lac) de Phnom-Penh au Camnan-Tieu (Petit Lac) Auteur Image fixe
Les lacs et le Tonly-Sap ou Song-Di-Bien-Ho (bras du Lac) L'arroyo d'Angcor à l'arroyo de Bathom-Bang. Auteur Image fixe
Basse Cochinchine 1ère Feuille Province de Bien-Hoa Auteur Image fixe
Basse Cochinchine 2ème Feuille Partie Nord des Provinces de Bien-Hoa et de Gia-Dinh Auteur Image fixe
Basse Cochinchine 3ème Feuille Provinces de Gia-Dinh et de Dinh-Tuong Auteur Image fixe
Basse Cochinchine 4ème Feuille Province de Vinh-Long Embouchures du Fleuve antérieur (Tien-Giang) Auteur Image fixe
Basse Cochinchine 5ème Feuille Embouchures du Co-Kien et du Hau-Giang Auteur Image fixe
Basse Cochinchine 6ème Feuille Le Tien Giang de la Frontière du Cambodge à Sadec Le Hau Giang de Ca Sep au Rach Cai Tcham Auteur Image fixe
Basse Cochinchine Carte des rivières débouchant dans l'estuaire de St. Jacques 2ème feuille Donnaï, riv. de Saïgon, partie du Loirap Auteur Image fixe
Basse Cochinchine Carte des rivières débouchant dans l'estuaire de St. Jacques 1ère feuille Rach-Lap, Donnaï, Dong-tranh, Loirap, Cua-tieu Auteur Image fixe
Basse Cochinchine Plan particulier de la baie de Ganh-Rai du Phuoc Binh-Giang jusqu'a l'entrée du Rach-Mongom et des communications intérieures du Phuoc-Binh-Giang avec Phuoc-Tuy-Phu ou Baria par le Rach Mongom, le Rach Tack-baï, le Rach Gia-ta-eu et le Rach Ba-bou Auteur Image fixe
Basse Cochinchine Carte des atterrages du Cap St. Jacques Partie comprise entre le cap Ti-Wan et les Embouchures du Co-Khien Auteur Image fixe
Basse Cochinchine Carte des atterrages du Cap St. Jacques Partie comprise entre la pointe Kéga et le Cap St. Jacques Auteur Image fixe